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Publié : 5 février 2021

CULTURE - Atelier Découverte de l’architecture

Depuis le 13 janvier, l’atelier "C’est quoi l’architecture ?" a débuté au lycée Anna Judic pour les élèves volontaires. Découvrez ci-après, semaine après semaine, la progression du projet :

A LA UNE : (CULTURE) ATELIER D'ARCHITECTURE AU LYCEE ANNA JUDIC - Depuis le 13 janvier, l'atelier "C'est quoi l'architecture...

Un atelier découverte de l’architecture en partenariat avec le CAUE, mené avec l’architecte Vincent Nodale.

Exercice final sur trois semaines

A LA UNE : (CULTURE) ATELIER D'ARCHITECTURE - Exercice final sur 3 semaines : A partir d'un texte littéraire, créer sa propre architecture...

Thème : Présentation d’un projet architectural de Vincent Nodale.

A partir d’un texte littéraire créer sa propre architecture.

- Lecture des textes -description de lieux avec des atmosphères différentes- et choix personnel, où vous vous sentiriez le plus à l’aise ? Partir de l’extérieur et faire coïncider l’intérieur.
- Etablissement d’un programme architectural. Pour qui ? Quoi ?
- Premiers croquis, premières maquettes.
- Maquette finale.

En parallèle, présentations de différents architectes suivant le projet des élèves,

Pour un hublot central, Innauer Matt (http://www.innauer-matt.com)
Pour un nid d’amour à deux , Shigeru Ban (http://www.shigerubanarchitects.com/works.html)
Pour un palais de thé dans la roche, Frank Lloyd Wright
Pour une maison à l’envers, Xavier Geyter (http://xdga.be) ou Rem Koolhaas (https://oma.eu/partners/rem-koolhaas-)

Extraits choisis :

Par Axel :
Moravagine, Cendrars,p. 161-162.

"Plus haut encore, on rentre dans la grande forêt vierge, et encore plus haut, après avoir franchi les rapides, on pénètre dans la région des Pianos où s’élaborent toutes les formes de la végétation. Nous remontions l’Orénoque sans parler. Cela dura des semaines, des mois. Il faisait une chaleur d’étuve. Deux d’entre nous étaient toujours en train de ramer, le troisième s’occupait de pêche et de chasse. A l’aide de quelques branchages et des palmes, nous avions transformé notre chaloupe en carbet. Nous étions donc à l’ombre. Malgré cela nous pelions, la peau nous tombait de partout et nos visages étaient tellement racornis que chacun de nous avait l’air de porter un masque. Et ce masque nouveau qui nous collait au visage, qui se rétrécissait, nous comprimait le crâne, nous meurtrissait, nous déformait le cerveau. Coincées, à l’étroit, nos pensées s’atrophiaient.
Vie mystérieuse de l’oeil.
Agrandissement.
Milliards d’éphémères, d’infusoires, de bacilles, d’algues, de levures, regards, ferments du cerveau.
Silence.
Tout devenait monstrueux dans cette solitude aquatique, dans cette profondeur sylvestre, la chaloupe, nos ustensiles, nos gestes, nos mets, ce fleuve sans courant que nous remontions et qui allait s’élargissant, ces arbres barbus, ces taillis élastiques, ces fourrés secrets, ces frondaisons séculaires, les lianes, toutes ces herbes sans nom, cette sève débordante, ce soleil prisonnier comme une nymphe et qui tissait, tissait son cocon, cette buée de chaleur que nous remorquions, ces nuages en formation, ces vapeurs molles, cette route ondoyante, cet océan de feuilles, de coton, d’étoupe, de lichens, de mousses, ce grouillement d’étoiles, ce ciel de velours, cette lune qui coulait comme un sirop, nos avirons feutrés, les remous, le silence.
Nous étions entourés de fougères arborescentes, de fleurs velues, de parfum charnus, d’humus glauque.
Ecoulement. Devenir. Compénétration. Tumescence. Boursouflure d’un bourgeon, éclosion d’une feuille, écorce poisseuse, fruit baveux, racine qui suce, graine qui dis-tille. Germination. Champignonnage. Phosphorescence. Pourriture. Vie.
Vie, vie, vie, vie, vie, vie, vie, vie. Mystérieuse présence pour laquelle éclatent à heure fixe les spectacles les plus grandioses de la nature."

Par Margaux
L’axe du loup, Tesson, p. 158-159.

"La vallée de la Toul convaincrait quiconque que les « routes de la liberté » sont des chemins de splendeur. Mais se pourrait-il qu’une route menant à la liberté ne soit pas belle ? Les rayons du soleil, filtrés par le kaléidoscope des nuages en mouvement, projettent sur les talus sauvages des lumières de Genèse, et plongent parfois une moitié du pay-sage dans l’obscurité cependant que l’autre se drape d’or avant de s’éteindre elle-même brusque-ment. Nous allons des kilomètres entiers dans de hauts phragmites (Sorte de roseaux.) battus par des houles de vents continus.
Les orages du début du mois ont gonflé les eaux de la rivière. Frayeur, ce jour où le bât du cheval s’arrache alors que nous tentons de passer le long d’un à-pic rocheux dont la Toul lèche le pied. Nous en sommes quittes pour réparer les dégâts avec drisses et garcettes puis, renonçant à guéer, nous franchissons le revers de la falaise par un col cail-
louteux avant de redescendre vers les méandres galonnés du velours vert savane de la prairie. […] Les autres soirs, nous installons nos bivouacs au bord de la rivière et allumons des feux qui trouent les brouillards vespéraux de halos orangés. Les écharpes de brume montées du courant chaud de la Toul rampent sur la rive, s’effilochent dans les buissons et s’approprient si bien la nuit qu’à l’aube nous nous éveillons dans des paysages féeriques et peinons à reconnaître la tache massive du corps de nos chevaux derrière les haillons de vapeur d’eau. Il arrive même une fois que le niveau de l’eau monte pendant la nuit et que nous nous trouvions, au matin, encerclés sur une île, prisonniers d’un bras d’argent qu’il nous faut traverser à gué pour reprendre la marche. Le soir, nous avons des visites : des chiens sauvages s’approchent et hurlent à la manière des loups à moins que cela n’en soit vraiment. Une autre fois, sous les étoiles, c’est une harde de chevaux qui viennent s’enquérir de nos intentions auprès de Slavomir. Et un jour c’est « Istérik », jeune Mongol impassible qui surgit dans le cercle de notre feu précédé du chant qu’il gueule à tue-tête et s’assied sans mot dire autour du foyer et accepte notre café avant d’annoncer qu’il veut nous vendre son cheval blanc (que nous échangeons finalement contre notre bête de somme)."

Par Noé
L’axe du loup, Tesson, p. 251.

"Quant à descendre du Tibet pour s’enfoncer dans la forêt sempervirente, c’est entrer dans l’Éden après la traversée du désert. La jungle se lance à l’assaut de la montagne avec la vigueur d’une vague mordant le récif. Elle se maintient jusqu’à 3 000 mètres d’altitude et capitule au-delà pour laisser la place aux cédraies.
Au cours des huit jours de marche qui nous sont nécessaires pour rejoindre la colline de Darjeeling, nous renouons avec la vie. Nous marchons dans des sous-bois embaumés de verveine ou bien sous des nefs de cardamome éclaboussées par les rayons de soleil que filtrent les canopées de pandanus. Nous grimpons sur des versants où les racines des arbres servent de marches d’escalier. La présence de falaises accores parfois couvertes de fougères arborescentes nous empêche de suivre la rive de la Tista. Nous marchons le jour sur des chemins qui la surplombent et redescendons le soir pour dormir sur ses bords. Nous dressons la tente sous les palmes des bananiers qui coiffent les plages de sable et y dessinent des dentelles d’ombre. Le flot turquoise cascadant des glaciers que nous foulions quelques jours seulement auparavant berce nos soirées. Un cri de singe. La montée de la lune. Le velours du sable. La fraîcheur abattue des frondai-sons. Cette jungle est une récompense. Les paillettes de mica brillent autour du feu de bois flotté où chauffe l’eau du thé."

Par Léa
Tangente vers l’Est, Maylis de Kerangal, p. 45.

"Mais ils ne bougent pas, debout devant la lucarne de verre qui est pour eux comme un écran de cinéma, où tout remue doucement, moléculaire comme la terreur et le désir, et puis soudain la nuit se déchire et le paysage se durcit au-dehors, net, géométrique, lignes pures et perspectives neuves, finie la nuit organique, la forêt se dresse dans la lumière rasante du premier jour, et c’est encore la même forêt, les mêmes arbres élancés, les mêmes fûts orangés, une forêt identique à ce point à elle-même c’est à devenir dingue, on aura beau apercevoir une rivière qui sourd sous la glace, des buissons de fleurs pâles, de la neige en plaques marron-nasses le long d’une piste boueuse, des toits, des palissades, c’est la même forêt, encore et encore, non plus l’océan mais la peau de la Terre, l’épiderme de la Russie, les griffes et la soie, et alors dans les lueurs de l’aube leurs visages se révèlent…"



















Séance 4 : mercredi 3 février 2021

Thèmes :

Abri-Sculpture
Créer un abri sculpture et l’écrire.

Proposer un abri-sculpture architectural sur plan carré avec les éléments suivants :

- Une base de carton gris de 30 cmx30 cm
- Y implanter un carré de papier blanc de 15 cm x 15 cm
- 3 parois verticales en carton gris de 15 cm x 6 cm de hauteur
- 2 parois verticales en carton gris de 6 cm x 6 cm
- 1 à 3 poteaux de 6 cm de haut
- 1 toit plat en cartons gris de 18 cm x 18 cm
A la manière des textes vus lors des exercices précédents, rédiger un court texte (une dizaine de lignes) racontant cette nouvelle maquette, la fonction du lieu créé, son environnement, son ambiance...

Exercice 4

Léa.

Je marche lentement sans but précis. Cela fait longtemps que je ne sais plus où je suis, ni où je vais. Mais peu importe, je me sens bien. Je vais de plus en plus loin, je m’éloigne jusqu’au moment précis où je vois ce bâtiment. Je m’approche, de près on dirait une sculpture, des murs posés ici et là. Une fois arrivée, j’entre à l’intérieur, c’est sombre et lumineux à la fois, et de plus e plus. Un choix s’impose, plusieurs sorties s’offrent à moi. Mènent-elles au même endroit ou à espace différent ? De toute façon, je suis déjà perdue, j’en choisi une, je me retrouve sur une place totalement différente à quelques pas de l’endroit où je me trouvais. Mon esprit se perd, je voyage, je voyage.

Margaux.

C’est la nuit, je dors paisiblement dans ce lit d’une place qui tient à peine dans cette chambre. Jolie chambre vêtue de jaune qui ne dégage aucune notion de mal.
En pleine nuit, de gros sanglots m’étreignent. Tout est noir, je sens les murs se refermer sur moi. La sensation de solitude me remplit. Plus aucune occasion de sortir de cette pièce, je suis prisonnière. Et mes cris viennent me libérer.

Axel.

Lors d’une nuit de tempête, l’océan se déchaîne sur le côté gauche avancé de cette maison de pêcheur. Bien heureusement, celui-ci se trouve bien au chaud dans son couloir entre ses deux poteaux blancs. Le lendemain, monsieur se réveille avec une vue grande ouverte sur l’océan.

Noé.

A début on a peur d’y entrer. Ce long couloir est sombre et inquiétant débouchant sur on ne sait quoi... Mais à force, le froid et la curiosité nous pousse à franchir cette sinistre entrée, et à découvrir la provenance de ces mystérieux traits de lumière. Plus on progresse dans le couloir, moins on y est à l’aise, on a l’impression qu’il se referme sur nous, et il nous donne l’envie de faire demi-tour. Mais une fois l’épreuve accomplie, on découvre alors une récompense à la hauteur de notre peine. S’y trouve un espace mêlant lumière et chaleur, dans lequel on voudrait rester pour toujours, un espace insoupçonnable depuis l’extérieur.


Séance 3 : Mercredi 27 janvier

Thème :

Les élèves ont expérimenté la lumière sur leurs maquettes, l’orientation de celles-ci par rapport au soleil téléphonique.

Exercice 3

Partie 1

Penser un lieu à partir d’un texte aux détails ponctuels, réutiliser les séances 1 et 2 sur l’espace et la lumière.

S’accrocher à des portes qui claquent, à un balcon, à un long couloir à gauche, à un couloir circulaire, à une verrière.
As-tu pensé à l’échelle ?
Quelle est la taille de ton personnage ?
Comment accèdes-tu à cette pièce ?
Escalier et verrières de papier.
Je te raconte ma maquette.

A LA UNE : (CULTURE) ATELIER D'ARCHITECTURE - Mercredi 27 janvier : Une troisième séance consacrée à la lumière...

"Ils parlent aux clients. Tous les clients écoutent avec attention les propos des garçons, ils surveillent les allées et venues des policiers, ils s’inquiètent, espèrent ou désespèrent de l’issue des recherches, il y en a qui sourient encore de la naïveté de Rodrigo Paestra. Des femmes parlent de l’horreur d’être tuée à dix-neuf ans, et d’en être là où en est la femme de Rodrigo Paestra, seule, si seule, ce soir, dans cette mairie de village, une enfant. Mais tous mangent, dans le désordre, plus ou moins de bon appétit, mais ils mangent cette nourriture apportée par les garçons dans le désordre et la colère. Des portes claquent, celles des couloirs, et les policiers traversent la salle à manger, s’y croisent, mitraillettes à la main, bottés, ceinturés, immuablement sérieux, ils répandent une odeur nauséabonde de cuir mouillé et de sueur. Toujours des enfants pleureront à leur vue.
Deux d’entre les policiers ont dû prendre la direction de ce couloir, à gauche de la salle manger, que Maria vient de quitter.
Judith, au-delà de l’épouvante, ne mange plus de fruits. Il n’y a plus de policiers dans la salle à manger. Le garçon qui les servait revient à leur table en tremblant de colère, il marmonne des injures contre Perez et rend hommage à la longue patience de Rodrigo Paestra, et Judith, des quartiers d’orange dégoulinants entre les doigts l’écoute, l’écoute.
Ils ont d atteindre le balcon qui est au bout du couloir circulaire que Maria vient de quitter. ll ne pleut plus justement, et l’éloignement de leurs pas dans ce couloir qui longe la salle à manger, Maria l’entend dans le ruissellement de la pluie sur la verrière que personne, dans la salle à manger, ne perçoit maintenant. On dirait que le calme est revenu, Le calme du ciel. Le calme ruissellement de la pluie sur la verrière ponctué par Les pas des policiers dans ce dernier couloir — une fois les chambres, les cuisines, les cours, fouillées — l’oubliera-t-on ? un jour ? Non.
S’ils ont atteint le balcon qui est au bout de ce dernier couloir, s’ils l’ont atteint, il est sûr que Rodrigo Paestra n’est pas sur les toits de la ville. — Pourquoi m’a-t-on dit une chose pareille ? recommence Maria tout bas.
Ils ont entendu. Mais aucun des deux ne s’étonne.
Elle a vu ces toits. Il y a un instant encore ils s’étendaient, régulièrement parsemés sous le del, enchevêtrés, nus, au-dessous du balcon, nus et uniformément vide."

Duras, « Dix heures et demi du soir en été »






Partie 2

Faire une maquette, c’est mettre en scène ce qui va s’y passer, imaginer comment se déroule la vie dans le bâtiment.
Raconter sa maquette, par les sens, par l’histoire, par sa géographie.

« Des rideaux rouges, sombres, pour le meurtre. »
« La chambre a une verrière, pièce où il n’y a rien, dans le texte, elle est à l’arrière-plan, on l’entend, mais on ne sait pas d’où ça vient. »
« J’ai laissé des espaces de lumière et j’ai fait une porte qui s’ouvre en deux. »

« Une entrée, et une autre entrée pour aller à l’hôtel, en haut. La première entrée donne sur la cuisine, l’autre mène au balcon. »
« Sous l’escalier, j’ai mis une petite œuvre d’art. »
« Il y a aussi un couloir là, comme j’ai trouvé qu’ils se perdaient . »
« Les fenêtres en bas, c’est pour le style ».

« C’est une grande porte. »
« Un couloir circulaire qui monte. »
« Le mort est sur la verrière, si on met de la lumière, on voit l’ombre. C’est peut-être un suicide, on ne sait pas encore. »
« Le côté ondulé pour rappeler la fenêtre. »
« La salle de réception, observable du haut, sans rambarde, on peut tomber. » )]

Séance 2 : mercredi 20 janvier 2021

Thèmes :

Lumière.
Lumière douce. Lumière mystérieuse. Lumière sereine.
La lumière se travaille.
Comme dans une lanterne.
Puits de lumière. Effet de lévitation.
Le reflet de la lumière dans l’eau.
La lumière scénarise le lieu.
Cheminée de lumière.
Plein soleil et clair de lune.
Un claustra de bois. Un moucharabieh.
L’ombre et la lumière.

Exercice 2

Sur la base de ce poème de Rilke, et de cet extrait de Bobin, produire une boîte de lumière

"Cette lumière peut-elle tout un monde nous rendre ? Est-ce plutôt la nouvelle ombre, tremblante et tendre, qui nous rattache à lui ? Elle qui tant nous ressemble et qui tourne et tremble autour d’un étrange appui. Ombres des feuilles frêles, sur le chemin et le pré, geste soudain familier
qui nous adopte et nous mêle à la trop neuve clarté"

Rainer Maria Rilke, « Vergers »

"Quand la lumière, la vraie, celle que les peintres désespèrent d’attraper, glisse chaque matin entre les fentes des volets, elle vient rayer le mur au-dessus de ma tête, dans le lit. Ouvre, elle me dit, ouvre vite, il y a une surprise pour toi. la surprise c’est un jourde plus, différent de tous les autres."

Christian Bobin, « la folle allure »





Séance 1 : mercredi 13 janvier 2021

Thèmes :

Sculpter l’espace.
L’espace se laisse deviner.
L’architecture crée une émotion.
L’espace, on le vit, on le parcourt.

Exercice 1

Sur la base de cet extrait de texte de Georges Pérec, produire une maquette d’une « espèce d’espaces »

« Notre regard parcourt l’espace et nous donne l’illusion du relief et de la distance. C’est ainsi que nous construisons notre espace : avec un haut et un bas, une gauche et une droite, un devant et un derrière, un près et un loin.
Lorsque rien n’arrête notre regard, notre regard porte très loin. Mais s’il ne rencontre rien,
il ne voit rien ; il ne voit que ce qu’il rencontre : l’espace, c’est ce qui arrête le regard, ce sur quoi la vue bute : l’obstacle : des briques, un angle, un point de fuite : l’espace, c’est quand ça fait un angle, quand ça s’arrête, quand il faut tourner pour que ça reparte. »